L'existence du kipferl, ancêtre du croissant, serait attestée en Autriche depuis le XIIIe siècle, mais sans que l'on en connaisse la recette (salée ou sucrée) ni la pâte (feuilletée ou pas).
À Paris, les premiers croissants sont vendus au nº 92, rue de Richelieu, entre 1837 et 1839, quand les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer y ouvrent la Boulangerie Viennoise. Leurs versions des kipferl (en forme de croissant) et des kaisersemmel (pain kaiser ou petit pain de l'empereur) ont vite inspiré une foule d'imitateurs, et le croissant est déjà cité en 1850 comme un pain habituel.
Toutefois, les historiens de la gastronomie et de la cuisine française constatent que la recette actuelle du croissant n'est devenue un symbole culinaire français qu'au xxe siècle. De plus, au vu de la documentation, et comme pour la viennoiserie en général, on peut dire que les diverses origines directes du croissant (données ci-dessous) sont des légendes ou des mythes.
À partir des années 1950, le croissant est un élément traditionnel du petit déjeuner en France.
À partir des années 1950, le croissant est un élément traditionnel du petit déjeuner en France.
Une pâtisserie en forme de croissant est probablement traditionnelle en Autriche depuis au moins l'an 1000. Ce serait une pâtisserie faite dans les couvents au moment de Pâques, mais avec une simple pâte levée non feuilletée, proche des kipferls actuels.
En France, sont mentionnés dans l'inventaire du patrimoine culinaire français réalisé par le Centre national des arts culinaires « quarante gâteaux en croissant » servis à l'occasion d'un banquet offert par la reine de France en 1549 à Paris. Il se peut que l'intention ait été alors de commémorer l'alliance quelques décennies auparavant de François Ier avec le Grand Turc.
Plusieurs hypothèses attribuent cependant l'origine des croissants à une date postérieure à 1683, en célébration de la victoire des troupes polonaises et autrichiennes sur les troupes ottomanes lors du second siège de Vienne. Selon la première, alors que l'ennemi avait décidé d'attaquer la nuit afin de ne pas se faire
remarquer, les boulangers viennois, levés avant l'aube, auraient donné l'alerte. C'est pour immortaliser cette victoire qu'il leur aurait été permis de confectionner le Hörnchen (« petite corne » en allemand) avec sa forme qui rappelle le symbole du drapeau ottoman.
Cette même légende est parfois située à Budapest, alors partie du royaume austro-hongrois, mais ce sont alors les Turcs qui sont assiégés (1686).
Selon une autre version, des centaines de soldats et officiers reçurent après la bataille des présents en récompense de leur courage. Parmi eux, Jerzy Franciszek Kulczycki un soldat, espion, diplomate, et marchand polonais propriétaire du premier café de Vienne du nom de Zur blauen Flasche il obtint 300 sacs de grains noirs, inconnus à l'époque en Europe ; un trésor que les Turcs avaient abandonné pendant leur fuite. Intrigué, Kulczycki fit moudre les grains de café et les proposa aux Viennois, sans succès. Lui vint alors l'idée de servir ce café accompagné d'une pâtisserie. Il commanda auprès d'une boulangerie de la ville une pâtisserie qui, par son originalité, serait capable d'assurer la promotion du café. Se souvenant de la cicatrice encore ouverte de l'invasion turque, il décida de fabriquer des viennoiseries en forme de croissant turc.
Variante d'Allemagne du Sud : croissants à la saumure (Laugencroissant) Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
En France, sont mentionnés dans l'inventaire du patrimoine culinaire français réalisé par le Centre national des arts culinaires « quarante gâteaux en croissant » servis à l'occasion d'un banquet offert par la reine de France en 1549 à Paris. Il se peut que l'intention ait été alors de commémorer l'alliance quelques décennies auparavant de François Ier avec le Grand Turc.
Plusieurs hypothèses attribuent cependant l'origine des croissants à une date postérieure à 1683, en célébration de la victoire des troupes polonaises et autrichiennes sur les troupes ottomanes lors du second siège de Vienne. Selon la première, alors que l'ennemi avait décidé d'attaquer la nuit afin de ne pas se faire
remarquer, les boulangers viennois, levés avant l'aube, auraient donné l'alerte. C'est pour immortaliser cette victoire qu'il leur aurait été permis de confectionner le Hörnchen (« petite corne » en allemand) avec sa forme qui rappelle le symbole du drapeau ottoman.
Cette même légende est parfois située à Budapest, alors partie du royaume austro-hongrois, mais ce sont alors les Turcs qui sont assiégés (1686).
Selon une autre version, des centaines de soldats et officiers reçurent après la bataille des présents en récompense de leur courage. Parmi eux, Jerzy Franciszek Kulczycki un soldat, espion, diplomate, et marchand polonais propriétaire du premier café de Vienne du nom de Zur blauen Flasche il obtint 300 sacs de grains noirs, inconnus à l'époque en Europe ; un trésor que les Turcs avaient abandonné pendant leur fuite. Intrigué, Kulczycki fit moudre les grains de café et les proposa aux Viennois, sans succès. Lui vint alors l'idée de servir ce café accompagné d'une pâtisserie. Il commanda auprès d'une boulangerie de la ville une pâtisserie qui, par son originalité, serait capable d'assurer la promotion du café. Se souvenant de la cicatrice encore ouverte de l'invasion turque, il décida de fabriquer des viennoiseries en forme de croissant turc.
Variante d'Allemagne du Sud : croissants à la saumure (Laugencroissant) Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
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