À Nice
Ici, les portes s'ouvrent à tous ceux qui désirent échanger des pratiques motivantes à l'apprentissage du français langue étrangère... «Vous savez, les idées: elles sont dans l'air. Il suffit que quelqu'un en parle de trop près, pour que vous les attrapiez!» (R.Devos)
4.3.14
3.3.14
1 oscar pour Mr Hublot
Le film français "Mr Hublot", signé Laurent Witz et Alexandre Espigares, a remporté dimanche à Hollywood l'Oscar du court-métrage d'animation, terrassant "Get A Horse!" de Disney, qui faisait figure de grand favori.

La dernière victoire française dans cette catégorie remontait à 2010 avec "Logorama".
"Mr Hublot" raconte la rencontre, dans un monde rétro-futuriste, entre un homme-robot taciturne et un chien-robot quelque peu envahissant.
Information retirée du site lepoint.fr
1.3.14
À Nice, avec ou sans pluie... c'est le Carnaval
L’événement phare de la Côte d’Azur en hiver, un des plus grands Carnavals du monde, propose un programme de spectacles inoubliables… du 14 février au 4 mars 2014.
Cliquez ici pour accéder au site officiel du Carnaval de Nice 2014.
12.2.14
Je suis polyglotte ;-)
Chanson "Polyglotte" d'Henri Dès
Paroles de la chanson:
Moi, je sais parler toutes les langues, toutes les langues.
Moi, je sais parler les langues du monde entier.
Je n'en savais rien
Mais maintenant que tu le dis
C'est enfantin !
Ça va changer ma vie !
J'ai des baskets, ça c'est un mot en anglais;
J'ai des baskets, pour faire mes p'tits trajets.
Un anorak, mot qui vient des esquimaux;
Un anorak, pour quand il ne fait pas beau.
REFRAIN
Les spaghettis, mot qui vient de l'Italie;
Les spaghettis me mettent en appétit.
C'est le yaourt, mot qui vient de Bulgarie;
C'est le yaourt, mon dessert de midi.
REFRAIN
J'achète en kiosque, mot qui nous vient de Turquie;
J'achète en kiosque, mes journaux favoris.
Sans un kopeck, mot qui nous vient de Russie;
Sans un kopeck, je ne peux pas faire de folie.
REFRAIN
C'est sur un yacht, mot qui vient du Hollandais;
C'est sur un yacht, que je passe le mois d'juillet.
Grâce au judo, mot qui nous vient du Japon;
Grace au judo, je n'suis plus un poltron.
REFRAIN
Par cette chanson, mot qui nous vient du Français;
Par cette chanson, je peux dire desormais
J'suis polyglotte, mot qui vient du Grec ancien.
J'suis polyglotte, et j’épate tous les copains!
2.2.14
Chandeleur
La Chandeleur, autrefois «Chandeleuse», se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël.
À l’origine, à l’époque des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, les croyants parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux. En 472, le pape Gélase 1er décide de christianiser cette fête qui deviendra la célébration de la présentation de Jésus au temple. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur, selon une technique précise. Chaque croyant doit récupérer un cierge à l’église et le ramener chez lui en faisant bien attention à le garder allumé. Ce cierge béni est censé avoir d’autres pouvoirs. On dit que quelques gouttes de sa cire versée sur des œufs à couver en assurent une bonne éclosion. Et aussi que sa flamme protège de la foudre si on l’allume pendant l’orage.
Entre temps, une autre tradition a vu le jour : celle des crêpes. Cette tradition se rapporte à un mythe lointain selon lequel si on ne faisait pas de crêpes le jour de la Chandeleur, le blé serait carié pour l’année.
En faisant les crêpes, il faut respecter une autre coutume, celle de la pièce d’or. En effet, les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. On récupérait alors les débris de la crêpe de l’an passé pour donner la pièce d’or au premier pauvre venu. Si tous ces rites étaient respectés, la famille était assurée d’avoir de l’argent toute l’année. Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu’à la Chandeleur prochaine. Aujourd’hui, les processions aux chandelles et autres rites n’existent plus, mais, heureusement pour les gourmands, la tradition des crêpes a été conservée !
Recette de crêpes
- Temps de préparation : 10 min
- Temps de cuisson : 20 min
Ingrédients pour 15 crêpes
- 300 g de farine
- 3 œufs entiers
- 3 cuillères à soupe de sucre
- 2 cuillères à soupe d’huile
- 50 g de beurre fondu
- lait (environ 30 cl), à doser jusqu’à la ce que le liquide épaississe
- un petit verre à liqueur de rhum
Préparation de la recette :
Mettre la farine dans une terrine et former un puits. Mettre les œufs entiers, le sucre, l’huile et le beurre. Mélanger délicatement avec un fouet en ajoutant au fur et à mesure le lait. La pâte ainsi obtenue doit avoir une consistance d’un liquide légèrement épais. Faire chauffer une poêle anti-adhésive et y déposer quelques gouttes d’huile. Faire cuire les crêpes à feu doux.
Astuces:
Avantage de cette recette : pas besoin de rajouter de l’huile dans la poêle à chaque crêpe, ce qui leur donne un meilleur goût et une belle couleur. Pour accompagner cet incontournable dessert, pensez au cidre doux.
30.1.14
27.1.14
Journée de la Mémoire
La Journée de la mémoire de l’Holocauste (ou des génocides) et de la prévention des crimes contre l’humanité, qui rappelle l’arrivée des troupes soviétiques dans les camps d’Auschwitz le 27 janvier 1945, devrait être prolongée d’une manière ou d’une autre. Cela éviterait de s’en tenir à des formes de sacralisation mémorielle et permettrait de faire en sorte que, par un véritable travail d’histoire, les conditions et les étapes du processus qui ont mené à la catastrophe soient successivement examinées, transmises et analysées.
Cela fait maintenant plus de dix ans qu’existe la Journée de la mémoire du 27 janvier au sein des pays du Conseil de l’Europe. Elle est relativement bien installée dans certains contextes, davantage ignorée dans d’autres. Elle donne lieu en Italie à une véritable journée de commémoration portée par la presse, en France à une journée plus discrète avec une incitation officielle de l’autorité à l’égard des écoles, en Suisse à une situation contrastée, avec quelques initiatives locales, notamment à Genève.
L’intitulé de la journée peut varier d’une situation à l’autre. Il évoque généralement la mémoire de l’Holocauste, terme anglo-saxon à consonance biblique qui n’est guère adéquat pour désigner la destruction des juifs d’Europe, selon l’expression plus adéquate de Raul Hilberg. Pour leur part, les consignes officielles du Ministère français de l’éducation nationale mentionnent la notion de génocide, et renvoient au site du Mémorial de la Shoah qui en désigne deux autres, en dehors de la Seconde Guerre mondiale, le génocide arménien et le génocide des Tutsis au Rwanda. Par ailleurs, tous les acteurs concernés associent cette journée à des éléments positifs, les valeurs « humanistes » qui fondent les « démocraties », le refus du racisme sous toutes ses formes, les Justes qui ont eu le courage de prendre des risques pour sauver des personnes en grave danger, en oubliant toutefois bien souvent la Résistance.
Pour l’Éducation nationale française, « cette Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité fournit l’occasion d’une réflexion sur les valeurs fondatrices de l’humanisme moderne, telles la dignité de la personne et le respect de la vie d’autrui, qu’il importe de faire partager aux enfants de notre pays », au cœur de cette « culture commune » qui constitue le « ciment de la Nation ».
(...)
Dans les écoles, tous les élèves devraient avoir le droit de mieux apprendre cette histoire, d’y prendre davantage de temps, vraiment du temps, et de le faire sans être immédiatement plongés dans la catastrophe finale, la destruction par millions de victimes juives et tsiganes de toute l’Europe. Les élèves devraient ainsi avoir le droit d’examiner concrètement dans quelles conditions les régimes fasciste et nazi sont arrivés au pouvoir ; les différentes étapes de la mise en place de leurs dictatures, de leur caractère totalitaire assumé et de la ségrégation croissante instaurée à l’égard des minorités, de leurs victimes. Ils devraient pouvoir observer et interroger les attitudes des acteurs, quels qu’ils soient, dans toutes les étapes qui ont mené à la catastrophe, sans les inscrire dans un récit téléologique, mais en examinant ce qui aurait rendu possible un autre débouché. Ainsi le travail de mémoire, sans être seulement une évocation des victimes et des mécanismes de la mise à mort, serait-il aussi un travail d’histoire inscrivant ces drames dans un processus.
D’une certaine manière, la Journée du 27 janvier gagnerait alors à être reliée, d’une manière ou d’une autre, à d’autres moments antérieurs, par exemple au 30 janvier, date de la funeste installation d’Adolf Hitler au pouvoir en 1933. Elle serait ainsi un encouragement à faire de l’histoire, à rendre un peu plus intelligible le passé qui a rendu possible cette criminalité et cette destruction de masse.
Retiré de l'article écrit par Charles Heimberg (Genève)
et présenté sur le site: blogs.mediapart.fr
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