26.9.13

Journée Européenne des Langues


C'était comme ça dans notre école... ;)


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18.9.13

L'origine du croissant




L'existence du kipferl, ancêtre du croissant, serait attestée en Autriche depuis le XIIIe siècle, mais sans que l'on en connaisse la recette (salée ou sucrée) ni la pâte (feuilletée ou pas). 

À Paris, les premiers croissants sont vendus au nº 92, rue de Richelieu, entre 1837 et 1839, quand les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer y ouvrent la Boulangerie Viennoise. Leurs versions des kipferl (en forme de croissant) et des kaisersemmel (pain kaiser ou petit pain de l'empereur) ont vite inspiré une foule d'imitateurs, et le croissant est déjà cité en 1850 comme un pain habituel. 




 Kaisersemmel



Toutefois, les historiens de la gastronomie et de la cuisine française constatent que la recette actuelle du croissant n'est devenue un symbole culinaire français qu'au xxe siècle. De plus, au vu de la documentation, et comme pour la viennoiserie en général, on peut dire que les diverses origines directes du croissant (données ci-dessous) sont des légendes ou des mythes. 

À partir des années 1950, le croissant est un élément traditionnel du petit déjeuner en France.




Une pâtisserie en forme de croissant est probablement traditionnelle en Autriche depuis au moins l'an 1000. Ce serait une pâtisserie faite dans les couvents au moment de Pâques, mais avec une simple pâte levée non feuilletée, proche des kipferls actuels. 
En France, sont mentionnés dans l'inventaire du patrimoine culinaire français réalisé par le Centre national des arts culinaires « quarante gâteaux en croissant » servis à l'occasion d'un banquet offert par la reine de France en 1549 à Paris.  Il se peut que l'intention ait été alors de commémorer l'alliance quelques décennies auparavant de François Ier avec le Grand Turc. 

Plusieurs hypothèses attribuent cependant l'origine des croissants à une date postérieure à 1683, en célébration de la victoire des troupes polonaises et autrichiennes sur les troupes ottomanes lors du second siège de Vienne. Selon la première, alors que l'ennemi avait décidé d'attaquer la nuit afin de ne pas se faire
remarquer, les boulangers viennois, levés avant l'aube, auraient donné l'alerte. C'est pour immortaliser cette victoire qu'il leur aurait été permis de confectionner le Hörnchen (« petite corne » en allemand) avec sa forme qui rappelle le symbole du drapeau ottoman.
Cette même légende est parfois située à Budapest, alors partie du royaume austro-hongrois, mais ce sont alors les Turcs qui sont assiégés (1686).

 Selon une autre version, des centaines de soldats et officiers reçurent après la bataille des présents en récompense de leur courage. Parmi eux, Jerzy Franciszek Kulczycki un soldat, espion, diplomate, et marchand polonais propriétaire du premier café de Vienne du nom de Zur blauen Flasche il obtint 300 sacs de grains noirs, inconnus à l'époque en Europe ; un trésor que les Turcs avaient abandonné pendant leur fuite. Intrigué, Kulczycki fit moudre les grains de café et les proposa aux Viennois, sans succès. Lui vint alors l'idée de servir ce café accompagné d'une pâtisserie. Il commanda auprès d'une boulangerie de la ville une pâtisserie qui, par son originalité, serait capable d'assurer la promotion du café. Se souvenant de la cicatrice encore ouverte de l'invasion turque, il décida de fabriquer des viennoiseries en forme de croissant turc. 

 Variante d'Allemagne du Sud : croissants à la saumure (Laugencroissant) Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.







Croissants  


Viennoiserie







14.9.13

Journées du Patrimoine



Les Journées du Patrimoine 2013 commémorent deux anniversaires.
D'une part, le centenaire de la loi du 31 décembre 1913, texte fondateur pour la protection des monuments historiques en France.
D'autre part, la trentième édition des Journées européennes du patrimoine.
 

 
 
 

Le thème "1913-2013: 100 ans de protection" est un bon moyen pour rendre hommage aux métiers cachés liés à la protection du patrimoine: les restaurateurs, les artisans ou encore les laboratoires spécialisés. Un savoir-faire à découvrir à travers des expositions, des ateliers et des conférences partout en France.
Le visiteur est invité dans des lieux habituellement fermés au public ou des endroits mythiques qu'on aime revisiter.

13.9.13

Vendredi 13... Superstitieux...?







Vendredi et le chiffre 13 ont longtemps été associés, sources de malheur. 
Ainsi dans l'Evangile attribuée à Jean, c'est un vendredi 13 que Jésus de Nazareth est crucifié. 
Toujours dans la religion chrétienne, le dernier repas du Christ (la Cène) comportait 13 membres, dont Judas, l'apôtre qui trahit le Christ, la treizième personne donc. La croyance mondiale d'un vendredi 13 néfaste a su traverser les âges. 
Certains raccrochent aussi à cette date à l'arrestation par le Roi Philippe Le Bel, en 1307, des chevaliers de l'Ordre du Temple. 
Vivace, la tradition subsiste toujours dans notre quotidien, encore davantage autour du chiffre 13. C'est pour cette raison qu'on ne trouve parfois pas de treizième salle dans un cinéma, de treizième rangée dans les avions ni de treizième étage dans les hôtels et encore moins de chambre numéro 13, etc.









8.9.13

Le cronut





A New York, le cronut est le nouveau dessert qu’il faut absolument essayer. Hybride entre croissant et donut, cette invention made in France crée des files d’attente de 40 minutes. 
Qui se cache donc derrière ce succès ? 
 Entre la pâtisserie française et la pâtisserie américaine à la mode cupcake, c’est parfois le choc des titans. Les fans de viennoiseries et de pâtisseries américaines ont enfin trouvé le compromis : le cronut ! 
Le cronut est apparu aux Etats-Unis il y a un peu moins d’un an. Grâce au chef pâtissier français Dominique Ansel, les New Yorkais peuvent à présent goûter à cette viennoiserie hybride bien particulière. 
Frit dans de l’huile de pépins de raisin, ce croissant de forme arrondie est ensuite roulé dans du sucre d’érable puis fourré de crème vanille. Un glaçage vient terminer la préparation de ce dessert gourmand vendu à 5 dollars pièce (3,75 euros). 
 Décrit comme très léger, le cronut se vend comme des petits pains à la Dominique Ansel Bakery. Tous les jours, la boulangerie située rue Spring à New York se voit envahie par une centaine d’amateurs de cronuts, pouvant faire la queue pendant 40 minutes. L’afflux est tel que l’établissement a dû limiter l’achat du cronut à deux pièces par personne ! Surtout que le parfum de cette viennoiserie change chaque mois... 

Voyant le succès arriver à pas de géant, son inventeur, Dominique Ansel a déposé sa marque il y a plusieurs mois. Le cronut est donc officiellement devenu une marque déposée en mai 2013. Dominique Ansel a travaillé avec les plus grands : sept ans pour Fauchon et six ans en tant que chef pâtissier exécutif au réputé Restaurant Daniel à New York. Il est même arrivé à exporter aux USA un produit purement breton : le kouign-amann, qu’il sert dans sa boulangerie. 
Depuis quelques années, le travail de ce natif du nord de Paris est encensé par la critique : en 2007, Dominique Ansel remporte le prix du Meilleur menu dessert des Etats-Unis; en 2009, il a été classé par le "Dessert Professional Magazine" parmi les 10 meilleurs chefs pâtissiers américains; en 2010, le "Time Out New York" a désigné Dominque Ansel comme étant l’un des chefs pâtissiers à connaître absolument à New York. 


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